jeudi 22 janvier 2015

L'Atelier Saveur Pays

Un certain vendredi soir, en surfant sur Deal des Îles, mon regard a été accroché par une annonce concernant des cours de cuisine proposés par l' Atelier Saveur Pays. La jeune maman que je suis avait une forte envie de s'aérer la tête et d’expérimenter de l'inédit.
Après nous être gavés d'émissions telles que Top Chef ou Master Chef  qui ont, avouez-le, titillé le cuistot qui sommeille en chacun de nous, il était temps que ce concept d'atelier culinaire arrive en Martinique.
J'appelle donc mon acolyte préférée qui a sauté sur l'occasion de faire quelque chose de différent et notre duo de testeuses s'est formé!

Direction Fort-De-France, le lendemain, pour 2h30 de cours de cuisine asiatique avec au menu:
- Beignets de crevettes
- Riz cantonais
- Poulet laqué

Nous en salivions déjà d'avance, ravies de percer les secrets culinaires du Pays du Soleil Levant. Oui oui je sais le riz cantonais réserve peu de mystères mais je comptais bien me rattraper sur le reste des plats.
Donc, nous arrivons sur place cinq minutes avant l'heure et nous sonnons impatientes de découvrir l'Atelier! Premier petit écueil, nous ne pouvons monter tout de suite car la mise en place n'était pas terminée. Ce n'est pas très grave, peut-être sommes nous tombées un mauvais jour, je ne me prononcerais pas...
Un jeune homme descend pour nous prévenir que tout est prêt et que nous pouvons monter. C'est au premier étage du 8 avenue des Caraïbes. Nous sommes accueillies poliment par deux femmes et on nous invite à ranger nos sacs, éteindre nos portables, nous laver les mains et nous mettre en tenue c'est à dire charlotte "very glamour" et tablier jetable.
C'est là que j'ai envie de mettre mon grain de sel et de dire qu'il manquait un petit quelque chose, ce petit plus qui fait qu'on a envie de recommander chaleureusement une prestation ; un peu d'enthousiasme, de mise en scène, de panache, une petite touche d'humour peut-être... Un beau samedi matin ensoleillé, on est là pour se détendre et passer un bon moment loin de nos préoccupations quotidiennes... Je sais, je sais, je deviens poétique! Revenons à des choses plus terre à terre.
Le nombre de participants était de 6 ce qui est le maximum. Sur un îlot central en inox, il y avait 6 planches à découper disposées avec un grand et un petit couteau bien aiguisés pour chacun d’entre nous. La cuisine n'est pas très grande mais ça reste correct.
Le cuisinier que j'appellerai Mister B se présente et nous demande de nous présenter tour à tour pour instaurer une ambiance conviviale. Il présente les plats que nous allons exécuter, les difficultés éventuelles et explique en quelques mots le déroulement du cours.
Il nous demande de former des équipes de 2 qui seront chacune assignée à un plat. Petit murmure dans le groupe parce que chacun pensait réaliser sa recette de A à Z et, certaines personnes craignaient de rater certains éléments techniques de la recette. Je vous rassure tout de suite cette organisation n'a pas posé de problème, elle a plutôt permis de nous partager les tâches, de préparer les éléments de la recette avant de nous lancer. A chaque étape "technique" nous nous rassemblions autour de Mister B qui nous montraient les bons gestes et nous invitaient à essayer.

Nous arrivons au bout de l'atelier en mettant un peu d'ordre sur notre poste de travail et en partageant le fruit de notre travail pour l'emporter et le déguster chez nous.  On discute encore quelques minutes avec Mister B, il nous demande nos impressions et nous incite à revenir pour une prochaine recette.
Nos deux hôtesses nous demandent également si l'Atelier s'est bien passé, mais ça s'arrête là!
Pour une jeune entreprise qui cherche, je suppose, à pérenniser son activité, il aurait peut-être fallu aller un peu plus loin dans l'échange. Elles auraient recueilli de précieux renseignements.

Nous échangeons encore nos impressions au pied de l'immeuble avec deux "collègues". Elles ont trouvé l'accueil un peu frisquet bien que poli et ne souhaitent pas renouveler l'expérience. Une autre participante nous a avoué avoir été un peu déçue par la recette des beignets qu'elle ne trouvait pas assez authentique. Et moi, j'ajouterais à titre personnel que je n'ai pas du tout aimé cette idée de rajouter certains aromates que j'ai trouvés complètement incongrus dans cet atelier sur la cuisine asiatique! Un exemple, Mister B est complètement fan de thym et en a mis dans le poulet ainsi que dans le riz cantonais. J'ai failli m'arracher les cheveux, sacrilège!!!!  Je ne me suis pas déplacée pour qu'on m'apprenne à créoliser une recette ça, je sais faire! Je suis venue chercher un savoir authentique, la recette d'origine que je serais libre ensuite de faire évoluer à ma guise.
Si en Asie, on me parle d'un atelier de cuisine créole avec un pâté en pot où on rajoute des champignons noirs et des pousses de soja, je dirais que ce n'est plus un pâté en pot!

Pour finir, mon amie et moi sommes d'accord pour dire que 45€ était un tarif raisonnable pour découvrir ce concept mais le vrai coût étant 90€ nous ne renouvellerons pas l'expérience. Cela nous semble excessif surtout que le cours où nous étions précisément s'est terminé avec une bonne demie-heure d'avance. Et ça... je l'ai un peu en travers de la gorge. C'est borderline, je paie pour 2h30, je reste 2h30!

L'impression générale reste quand même plutôt positive, j'ai passé un bon moment. C'est juste une jeune entreprise qui a encore une belle marge de progression devant elle. Je vous invite à tester car il y a de belles rencontres à faire!  N'hésitez pas ensuite à partager vos impressions avec moi.

dimanche 28 décembre 2014

Les huiles végétales dangereuses pour le cheveu exposé au soleil ? - Le mythe de la friture vérifié

Je ne sais pas si vous êtes dans le même cas mais en faisant mes recherches sur les Huiles Végétales qui pouvaient convenir à mes cheveux, je suis tombée plusieurs fois sur ce fameux problème de potentielle "friture" des cheveux au soleil quand on y appliquait de l'huile! Oh ciel oh désespoir oh huilage ennemi... Je vous laisse deviner ma déconfiture, ces HV tellement encensées seraient-elle finalement un faux-ami? Un vrai ennemi quoi!
Je suis donc allée chercher, fouiller et figurez-vous que personne n'était capable d'apporter une réponse réelle à cette question. Il n'y avait que des théories un peu fumeuses sur le sujet. J'ai donc décidé d'interroger des personnes qui avaient l'habitude des HV, j'ai choisi le site de Christine Cuisiniez pharmacienne spécialisée en dermo-cosmétique naturelle http://www.oleassence.fr/ et Julien Kaibeck chroniqueur beauté et spécialiste de la bio-cosmétique , de la "slow cosmétique" http://www.lessentieldejulien.com/.
Me basant sur leurs réponses et mes recherches complémentaires, voilà ce que je conclue:
1. Il faut choisir une huile adaptée avec un filtre solaire naturel et des propriétés protectrices comme l'huile de jojoba, d'avocat et même de coco. Il existe d'autres huiles avec des filtres solaires, détaillées ici http://www.lescheveuxdemini.com/2014/06/les-meilleures-huiles-vegetales-avec-un.html mais je ne sais pas si elles ont un réel intérêt pour le soin des cheveux. Je préfère m'en tenir à mes classiques.
L'huile d'avocat est protectrice, nourrissante, elle contient de la lutéine capable d'absorber les rayons UV. L'huile de Jojoba semblable à notre sébum naturel contient également un filtre solaire  donc elle est excellente pour lutter contre le dessèchement de nos longueurs. L'huile de coco possède aussi un filtre solaire, et elle traite les cheveux secs et rêches. Ce sont les trois huiles que j'ai sélectionnées par rapport à leurs propriétés, leur prix et leur disponibilité dans le commerce.
2. Lorsque ces HV sont appliquées en petites quantités, elle ont un effet protecteur. Eh oui, quantité ne rime pas avec efficacité, j'en parle dans cet article: http://plusdelle.blogspot.com/2014/12/changer-de-style-avec-leco-styler-bien.html. Cela pose un réel problème de noyer nos cheveux sous une substance même naturelle. Une huile bénéfique peut alors devenir un poison pour nos cheveux. Mettez-en quelques gouttes au creux de la main et répartissez sur l'ensemble de la chevelure. Vous pourrez en remettre un peu après avoir rincé vos cheveux.
3. Choisissez toujours des huiles BIO de qualité indiscutable, huiles vierges de première pression à froid! Ce sont elles qui contiennent les actifs qui leur donnent ces propriétés cosmétiques dont nous sommes si friands.


La famille à l'honneur!

Nous avons fêté Noël et aujourd'hui la famille. La famille est un bien précieux, c'est elle qui permet d'offrir à nos enfants des fondations solides pour construire leurs vies plus tard et permettre justement un monde meilleur. N'oubliez jamais l’importance d'un père, d'une mère dans la vie d'un enfant. N'oubliez jamais qu'un enfant est une bénédiction, un cadeau, une responsabilité, une petite âme à élever.

dimanche 21 décembre 2014

Le maré tèt ou l'art de nouer le foulard - Prologue


Le Maré tèt entre tradition et modernité


Lecteurs, lectrices je vous ai préparé un petit dossier dont vous me direz des nouvelles sur le "Maré tèt" une tradition, un art, une coiffure, un style et j'en passe!
Quand vous sortez de chez vous les cheveux hâtivement ou artistiquement dissimulés sous un carré de tissu, avez-vous l'impression de perpétuer une tradition séculaire? De refaire ces gestes mille fois répétés par nos mères, nos grand-mères, aïeules et cousines de la diaspora noire? Non, j'en suis sûre.
Ce rituel de beauté que nous avons hérité du temps où nous étions encore colonie française sous le joug de l'esclavage revient aujourd'hui paré des couleurs de la modernité.
Des podiums aux vidéos des vlogueuses, le Maré tèt s'affiche partout, apportant de la fantaisie, de l'originalité à notre garde-robe.

Le cheveu noir, nègre, métissé, décrié ou encensé a toujours provoqué des réactions plus ou moins extrêmes. Peut-être à cause de sa différence, de son exubérance, de sa diversité, de sa plasticité!
Oui petit cheveu, je te chéris car nous avons mis longtemps à te donner ta place, à t'accepter et à t'aimer tout simplement. Que ne t'a-t-on pas fait? Te dissimuler sous des kilomètres de tissu, puis le progrès aidant (ou plutôt n'aidant pas) te modifier avec des produits chimiques pour que tu puisses ressembler à un autre! Et ainsi ne plus avoir à supporter le spectacle de ta différence. Depuis les années 70, la révolte est en marche et a pris une ampleur incroyable.
Yes Black is beautiful, Crépu is beautiful, Frisé is beautiful and Raide is Beautiful aussi quand on le fait par choix et non par dépit. Le Maré Tèt d'aujourd'hui est là pour célébrer l'originalité de la femme noire. Et euh aussi parfois je l'avoue pour nous sauver lors des "Bad Hair Days", mais qui a dit que les deux sont inconciliables?!

Je vous propose en première partie de vous replonger dans une époque pas si oubliée (celle de l'esclavage pour ceux qui ne me suivent pas ;)), puis une interview d'Emmanuelle Soundjata la créatrice des ateliers Maré Tèt en Martinique pour finir par une présentation de ces derniers, quelques conseils pratiques pour réussir votre coiffure et un reportage photos.

samedi 20 décembre 2014

Le maré tèt ou l'art de nouer le foulard - Histoire


Il était une chevelure, il était une chevelure



Aux premiers temps de l'esclavage aux Antilles, il était un petit cheveu tout cotonneux qui trônait sur la tête de nos aïeules. Le maître dit: "Je n'aime pas voir ces petits nuages de coton tout autour de moi. Couvrez-moi cela!" Et voici, que ces petits nuages disparurent sous un fichu de toile afin de ne pas offenser la vue du "délicat" petit monsieur.
Les années se sont écoulées et les premières affranchies apparaissent. Elles sont belles ces affranchies et audacieuses avec ça! Elles s'affichent, mettent des colifichets dans leurs cheveux, allant même jusqu'à s'habiller comme la classe dirigeante... Offense impardonnable! Il faut les mater ces belles dames, leur rappeler qu'elles sont d'un rang inférieur. Ce n'est pas moi qui vous l'ai dit mais, petite maîtresse ne voit pas d'un bon œil que ces femmes de couleur puissent lui faire concurrence. Elle n'a pas manqué de remarquer que, quand elle a le malheur de croiser une de ces coquettes, le regard de Monsieur s'attarde un peu trop longtemps sur leur vêture. Il ne manquerait plus qu'il ne s'entiche de l'une d'elles et l'installe dans ses meubles. Hélas! Comment ne pas regarder ces impertinentes qui exposent leur chevelure avec opulence, portent des chapeaux à plumes, allant même jusqu'à porter les mêmes étoffes que Madame. Tout cela doit cesser! Et voilà nos belles affranchies obligées de se couvrir le chef avec un foulard et privée des plus beaux tissus pour bien marquer leur différence de rang. Qu'à cela ne tienne, elles détourneront la règle et trouveront le moyen de mettre en valeur leur beauté. La bamboche (ou pain de sucre en Guadeloupe) est née. Elles utilisent une technique de nouage qui permet à cette coiffe de ressembler à un chapeau. C'est l'ancêtre de nos têtes calendées, de nos coiffes une pointe, deux pointes, trois pointes.
La loi qui régit la tenue de nos affranchies a son équivalent en Louisiane où ou l'appelle la "Tignon law" littéralement Loi Tignon. Pour en savoir plus, je vous invite à visiter ce lien :
http://www.afroconceptnews.com/2014/07/16/histoire-vers-la-fin-des-annees-18e-siecle-en-louisianne-la-loi-tignon-ordonne-aux-femmes-de-couleur-de-couvrir-leur-cheveux-en-public/

vendredi 19 décembre 2014

Le maré tèt ou l'art de nouer le foulard - ITW E.Soundjata


Emmanuelle Soundjata ou l'Ambassadrice du Maré tèt



Entretien du 17/12/2014


Je vous propose aujourd'hui une interview exclusive d'Emmanuelle Soundjata, une jeune femme visionnaire et courageuse. Elle a su sentir son époque, saisir la tendance pour nous aider à renouer les fils de notre histoire avec style!

Depuis 2012, elle a lancé les ateliers Maré Tèt qui ont pour but de faire perdurer la tradition en transmettant ce savoir ancestral au plus grand nombre. Pour Emmanuelle, l'art du Maré tèt ce n'est pas seulement un métier mais aussi mettre en avant notre particularité identitaire, être fiers de ce symbole de la créativité et de l'ingéniosité des femmes créoles.

Emmanuelle, peux-tu nous parler de ton parcours?

J'ai été juriste à Paris pendant deux ans et parallèlement j'étais l'image de marque  d'un concept store appelé "Ethic concept". J'y effectuais déjà un travail de création avec le maré tèt et les défilés organisés lors des manifestations auxquelles participaient la boutique.
De nombreuses clientes du magasin venaient me voir en me complimentant sur mes coiffures et en me demandant comment je m'y prenais. De là, l'idée des ateliers a commencé à faire son chemin.

Mais d'où te venait cette habileté à nouer tes turbans?

Eh bien cela vient de mon adolescence. Quand j'étais au collège, j'ai eu une mauvaise expérience avec le défrisage et il fallait absolument que je trouve une solution pour "cacher la misère". J'ai choisi le foulard et d'années en années je me suis perfectionnée. 

Je reviens aux ateliers, quel a été le déclic?

En 2011, je participais à un défilé et en regardant mon travail porté par les mannequins, je me suis dit, là tu tiens quelque chose! Il y a quelque chose à faire avec ce don.
J'avais envie de rentrer aux Antilles donc j'ai commencé à prospecter, étudier le marché local afin de déterminer si je pouvais lancer mon concept. Le résultat a été positif et en 2012 je me suis installée en Martinique.

Qu'est-ce qui as permis de te faire connaître?

Le vrai plus a été un article de France Antilles Magazine datant de cette année, sur des coiffes que j'ai réalisées en papier journal sans colle ni épingles. Mon travail a été mis en lumière et ça a créé un buzz qui a permis aux gens de me découvrir.

Si tu devais convaincre les frileuses, les hésitantes, les réfractaires?

Le maré tèt s'adapte à tous les visages et toutes les tenues. L'essentiel c'est de jouer avec le tissu, trouver de nouvelles formes, ce qu'on aime, ce qui nous va.
Je leur dirais "Osez porter le style"! (rires)

Quels sont tes projets?

Continuer à faire des rencontres, positiver et aller vers l'international.

Une dernière chose à rajouter?

Oui, une qui me tient à cœur. Le Maré tèt n'est pas réservé seulement aux filles avec les cheveux naturels même si ce sont elles qui l'ont fait revenir sur le devant de la scène. C'est d'abord une question d'envie! Le foulard, turban quelque soit le nom qu'on lui donne est un accessoire de mode à part entière.




jeudi 18 décembre 2014

Le maré tèt ou l'art de nouer le foulard - Les ateliers / Old french West Indies Tignon illustrated


Les Ateliers Maré tèt



Ils ont lieu dans la boutique d'Emmanuelle "Tematik", au 151 bis rue Moreau de Jonnes. Dans cet espace chaleureux et coloré, vous apprendrez à nouer le turban ou vous vous perfectionnerez. Durant deux heures, on s'exerce à attacher le foulard de la manière la plus seyante. Avec pas plus de 8 participants, elle peut prendre le temps d'observer et d'aider chacun à progresser.
La bamboche, un petit reportage
photos vous attend en fin de page
Comment se déroule concrètement un atelier? Il se décompose en trois parties. En introduction, elle vous parlera de l'histoire du Maré tèt car c'est important pour elle que vous sachiez de quoi il retourne. Ensuite, il sera temps de passer à la démonstration de la coiffure à reproduire. La bamboche est la coiffure par laquelle les débutantes commencent car elle permet d'utiliser les trois fondamentaux d'une coiffure réussie:
- Le lissage. On n'oublie pas que le but était de donner l'illusion d'un chapeau donc le tissu se doit d'être correctement lissé.
- La hauteur. Vous pouvez varier les styles et choisir des coiffures sans hauteur si votre visage ne s'y prête pas mais il est toujours intéressant de connaître cette technique. La bamboche étant une coiffure haute, elle permet de travailler cet aspect.
- L'enserrement, c'est à dire entourer correctement votre tête, positionner le tissu sur votre front. Celui-ci ne doit pas être serré et vous causer de douleur mais une certaine tension doit être exercée  quand même afin d'épouser votre crâne.

Le matériel est fourni, vous travaillerez avec des turbans de deux mètres sur un. A la fin de votre session, vous pourrez repartir avec deux turbans de votre choix,tout cela pour la modique somme de 30 euros. Je me suis étonnée de ce prix plus que raisonnable et Emmanuelle m'a répondu que le but premier de ces ateliers est de transmettre et non de s'enrichir.

Pour la joindre téléphonez au 0696 16 21 91 ou au 0596 60 51 70. Vous pouvez aussi lui adresser un mail à tematik.boutik@gmail.com
Je vous invite à visiter sa page facebook pour découvrir en photos ses merveilleuses créations https://www.facebook.com/e.soundjata


La Bamboche en photos

The original West Indies Tignon worn by emancipated women illustrated


Je me suis faite mannequin d'un jour. Vous verrez sur ces photos Emmanuelle au travail, créer en quelques gestes cette coiffe pleine d'histoire.
Ne suis je pas une belle affranchie? ;)